The blonde, de Duane Swierczynski

Pendant mes dernières vacances, j'avais oublié de me munir d'un livre de poche qui pouvait m'accompagner au fond du sac à dos. Bien m'en a pris, car j'ai trouvé, dans la librairie presse du Grand Bornand, ce polar déjanté.

Jack Eisley se fait aborder par une "blonde" à l'aéroport de Philadelphie où il vient d'atterrir puisqu'il a rendez-vous le lendemain matin avec sa future ex-femme et son avocat (également heureux élu). Il croit être tombée sur une drageuse-escroc qui essaye de d'inscruster en lui disant qu'elle vient d'empoisonner son verre et qu'elle seule détient l'antidote. Mais quand, un peu plus tard, les symptômes qu'elle lui a décrits se manifestent, Jack se met urgemment à sa recherche.

Au même moment, Kowalski, tueur à gages, se voit confier comme drôle de mission d'abord de récupérer une "tête" d'un homme qui vient de mourir, puis de trouver cette femme blonde, qui se fait appeler Kelly White.

Ni Jack, ni Kowalski, ne s'attendaient à ce que Kelly soit en fait une victime, contaminée par un virus qui l'impose de rester en permanence à moins de 3m d'un autre être vivant...

L'histoire est haletante, et le fait de raconter ce polar sur une nuit lui donne un rythme intéressant.

de Duane Swierczynski, Rivages/noir, 2010 (2006, The Blonde)