La douce empoisonneuse, de Arto Paasilinna

Linnea, appelée également dans le roman la colonnelle Ravaska, car veuve du colonnel du même nom, vit à la campagne. On comprend assez rapidement, que ce n'est pas vraiment par choix, mais par nécessité. Linnea est en effet escroquée par son neveu et a du vendre son bel appartement en ville. Le déménagement à la campagne n'empêche pas ce dernier de continuer à volrt sa vieille tante: une fois par mois, avec deux acolytes, il vient rendre lui rendre visite pour chercher ce qu'il considère comme son du, au moment du versement de la pension de sa tante.

Mais arrive toujours un moment où la coupe déborde: c'en est trop pour Linnea de devoir supporter ce trio qui saccage son sauna et qui la terrorise. Elle fuit sa maison et part se cacher chez un vieil ami, qui fut aussi (et cela compte dans l'histoire) son amant et son médecin. C'est alors le début d'une suite de péripéties, où le trio fera les frais des talents d'apprenti empoisonneuse que se découvre la vieille dame.

En rédigeant cette article, je découvre qu'un film est sortie avec Line Renaud dans le rôle de la colonelle Ravaska, et je l'imagine assez bien...

de Arto Paasilinna, Folio, Denoël 2001 (1988, Helsinki)