Il faut laisser les cactus dans le placard, de Françoise Kerymer

C'est une histoire de famille. Les trois soeurs découvrent devant le notaire en charge de la succession de leur père qui vient de mourir qu'un quart de l'héritage paternel revient à un parfait inconnu, un jeune homme.

Ceci est le départ d'une quête de la vérité sur le passé de ce père, figure obscure, hostile, qui ne semblait n'aimer personne. Marie, l'ainée, libraire et mariée à un célèbre pianiste apparemment en perte d'inspiration, noue une relation avec la mère de l'inconnu et déclence, sans le vouloir, une idylle entre l'une de ses deux filles, Sarah, et l'inconnu.

Anne, la cadette, qui vit en Bretagne, refuse en bloc ces histoires de famille et ne veut voir qu'en ces évènements l'occasion d'acheter la maison dans laquelle elle vit chichement, face à la mer, et dans laquelle elle trouve inspiration pour ses sculptures.

Lise la dernière est à la dérive... et finit par se réfugier chez Anne, où elle va y découvrir la passion de la mer.

Quel est ce père? Les rebondissements successifs qui s'enchaînent permettront-ils d'y voir plus clair? Pas si sûr, en tous cas, ils vont définitivement changer la vie des protagonistes.

De Françoise Kerymer, Editions Jean-Claude Lattès, 2010